Dès les premiers siècles de l’Église et avant que ne se forment des communautés religieuses, une consécration nuptiale, liturgique, solennelle était proposée à des femmes qui vivaient « dans le monde ». Au fil des ans, cette consécration a toujours continué à être conférée, mais fut de plus en plus réservée à des moniales de vie cloîtrée. Cependant, dans l’élan du ‘retour aux sources’ qui a caractérisé le dernier concile, on a vu réapparaître cette première forme de vie consacrée féminine, qui connaît actuellement un grand renouveau.
Aujourd’hui, on trouve plusieurs milliers de vierges consacrées réparties dans les cinq continents. Elles sont membres du même Ordo virginum (ordre des vierges) tout en ayant des modes de vie, des professions, des engagements dans l’Église et dans la société extrêmement divers. (source http://viergesconsacrees.catholique.fr/)
Le Vatican a publié, le 4 juillet, une instruction romaine rappelant le bien-fondé de l’ordre des Vierges consacrées, le journal La Croix a rencontré certaines d’entre elles.
Elles conjuguent vie de prière et vie active, au sein de la société civile.