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Christ Sauveur

11ème dimanche du temps ordinaire

Que voit Jésus ? Des foules abattues, désemparées.
St Matthieu nous dit que Jésus est « saisi de compassion ».
J’ai appris qu’il était bon de préparer l’homélie la bible dans une main et le journal dans
l’autre.
Que voyons-nous « dans le journal »? Faut-il répéter la liste des maux actuels ?
Qu’avons-nous sous les yeux qui nous conduit à être désemparés, à aller à des raisonnements
sans valeur au point même de décider à la place de Dieu ?
Que chacun regarde bien, tout change si vite.
Moi, il serait bon que j’apprenne à discerner, pas tout seul, en famille, en équipe où coopérer
avec d’autres pour partager, voir, agir, prier … d’abord.
Vivre là, enfin, la fraternité que le Seigneur désire !
Pour emprunter les portes ouvertes pour plus d’amitié, de solidarité, regarder les désordres,
oui, mais sans être effrayé, et surtout recueillir la présence du Seigneur qui ne cesse jamais de
dire à chacun et à tous : »ne crains pas » « n’aie pas peur ».
J’aimerais – nous aimerions – donner des réponses aux grands défis de notre planète.
Nous les connaissons tous, les médias en parlent tant.
Et les relations humaines, dans la société, dans les familles, dans l’Église à aimer !
Jésus voit les foules, il est saisi de compassion.
Moi, … nous, comment garder un optimisme solide, sans être naïf ?
Avec un point d’attention à vivre :
taire les bavardages … (moi le premier)
et faire « que l’ignorance ne nous entraîne pas dans l’erreur, ni que la partialité influence nos
actes ».
Ce mots sont ceux très actuels de la prière du Synode romain qui est toujours en cours dans
toute l’Église.
C’est notre prière adressée à l’Esprit Saint.
Elle commence par ces mots : « Toi, notre seul conseiller [l’Esprit Saint – le Défenseur , disait
Jésus], viens à nous, demeure avec nous, daigne habiter nos cœurs. »
Et, elle s’achève ainsi :
« Que nous trouvions en Toi notre unité, sans nous éloigner du chemin de la vérité et de la justice,
en avançant ensemble vers la vie éternelle. »
C’est une demande à l’Esprit-saint – « qui agit en tout temps et en tout lieu dans la communion
du Père et du Fils. »
Jésus voit les foules et il est saisi de compassion. …
« La moisson est abondante » dit-il. Réjouissons-nous donc de la foule pleine de vie.
Là, Jésus invite à travailler mais … d’abord à prier.
Et nous prions :

« apprends-nous, Seigneur, à donner sans compter,
à combattre sans souci des blessures,
à travailler sans chercher le repos,
à nous dépenser sans attendre d’autre récompense
que celle de savoir que nous faisons ta sainte volonté ».

Ce sont les mots de St Ignace, si bien priés par les scouts et les guides de tous âges.
D’autres mots peuvent être exprimés pour que nous soyons plus nombreux,
pour que nous soyons les serviteurs, les soignants, les missionnés, les envoyés que le Seigneur
attend au service de la moisson.
Pas que des prêtres et des évêques et des diacres, parce que nous pourrions comprendre que
ces mots de Jésus « priez le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson » ne
seraient que pour prier pour les vocations presbytérales et diaconales.
Le sacrement de mariage, aussi, est sacrement de la mission.
Et, la moisson est là, promesse : c’est la joie de la mission d’offrir de la clarté et du sens à la
foule en attente de bonheur !
Dans les familles, comme dans l’Église que nous aimons appeler dans ce cas « Église
domestique ».
En son temps, Jésus demande de prier pour des ouvriers à cette moisson.
Il en a désigné douze. Il a appelé chacun par son nom.
Et à tous, qu’il a envoyés – et nous après – , il dit :
« Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement ! » Donner.
Au cours de cette messe et après, nous serons invités à donner ce que nous avons reçu (la
Parole de Vie et le Pain de Vie)
à partager la Paix que le Christ nous donne (pas qu’un sourire … la Paix du Christ !)
à « aller dans la paix du Christ » rejoindre « nos foules » que le Seigneur regarde avec compassion.
Je désire partager avec vous une prière qui me touche au cœur ;
elle est connue sous le nom de « Notre Père à l’envers » …
une façon d’écouter ce que dit le Seigneur.
Il nous parle le Seigneur.
Saisi de compassion, il prie instamment chacun de nous :
« Mon fils / Ma fille, qui es sur la terre, fais que ta vie soit le meilleur reflet de mon nom.
Engage-toi pour mon Règne à chaque pas que tu fais,
Dans chaque décision que tu prends,
Dans chaque attitude et chaque geste, construis-le pour moi et avec moi.
C’est là ma volonté sur la terre comme au ciel.
Reçois le Pain de chaque jour, conscient(e) que c’est un privilège et un miracle.
Je te pardonne tes erreurs, tes chutes, tes abandons, mais fais de même face à la fragilité
de tes frères. Lutte pour plus de justice et de paix, et je serai à tes côtés. N’aie pas peur :
Le mal n’aura pas le dernier mot. Amen.
Que le Seigneur nous bénisse et nous garde !

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