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Christ Sauveur

1 et 2 octobre 2022, églises du Sacré-Cœur et Sainte-Jeanne-d’Arc

1 et 2 octobre 2022, églises du Sacré-Cœur et Sainte-Jeanne-d’Arc de La Rochelle

Chers Frères et Sœurs,
Si vous tapez dans Google : « coach développement personnel La Rochelle », vous
tombez sur une vingtaine de cabinets de coaching, sans compter ceux qui ne sont pas
référencés. Il y a plus de résultats quand vous cherchez un coach en développement
personnel que quand vous cherchez un dentiste. C’est dire la place que cette réalité
à prise en quelques années.
La question n’est pas de savoir si c’est bien ou pas, c’est simplement de constater
cette réalité qui dit notre époque, qui dit que beaucoup d’entre nous ont besoin
d’apprendre à mieux gérer le stress, la pression mentale quotidienne, les
responsabilités, à « lâcher prise ».
Dans les lectures d’aujourd’hui, c’est à cela que Dieu nous invite : lâcher prise.
Mais le lâcher prise auquel nous invite Dieu est-il le même que celui que l’on trouve
sur Google ?

S’il y en a un qui est stressé, c’est bien Habacuc, dans la première lecture. Il n’en
peut plus, il craque et hurle contre Dieu : combien de temps vais-je t’appeler sans
que tu entendes ?
Il passe une véritable soufflante au bon Dieu. Magnanime, Dieu ne lui reproche
même pas. Il préfère lui dire : tu peux crier ; la seule chose que je te demande c’est
de ne jamais oublier que je ne t’abandonne pas. Tout ce que je te demande, c’est la
confiance et la fidélité.
Nous pouvons être en colère, nous pouvons crier contre Dieu. La ligne rouge que
pose Dieu, c’est de douter de lui, de perdre confiance ou de lui être infidèle. Parce
qu’au-delà de cette ligne rouge, nous nous abîmons. Je vais y revenir…
Donc lâcher prise, oui, mais en mettant d’autant plus notre confiance en Dieu.
Soyons honnêtes, c’est plus facile à dire qu’à faire. Parce que quand une tuile nous
tombe sur le coin du nez, le réflexe de la défiance contre Dieu arrive très vite :
« qu’est-ce que j’ai fait au bon Dieu pour mériter ça ? ». Cette défiance, c’est la
remise en cause de l’amour que Dieu nous porte, c’est croire qu’il est indifférent, ou
pire, responsable, de notre malheur.
père Louis Chasseriau

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